Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Asphalte 94

Les coquelicots de Dammartin sur Tigeaux

C’est une course à la campagne. Dammartin sur Tigeaux est à une trentaine de kilomètres de Nogent sur Marne et Angela et moi avions décidé de nous y rendre le 14 juillet dernier afin de nous éloigner du bruit de la capitale et nous retrouver seuls dans les champs ;  nous n’avons pas été déçus. Déjà parce que nous connaissions cette course, Natacha et Philippe Renaud nous en avait parlé, d’autres encore l’avaient couru et elle a été une année « course club ». Le départ près de la petite église, les pentes de la vallée du Morin bien connues des cyclotouristes, la distribution des dossards dans la cour de l’école et l’ambiance agricole tout y est toujours. Un peu plus même puisque nous avons été arrêtés par un barrage de tracteur –qui sentait bon l’avoine chaude et les manifestations des années mil neuf cent soixante- à mille cinq cents mètres du point de départ. Motif bien légitime de sécurité mais à part quelques corbeaux croassant nous n’avons heureusement guère été menacés. Après cette mise en jambes pédestre, il ne fallait pas être en retard donc, premier rendez-vous pour la prise de dossards. Légère remarque à ce propos le tableau énonçant les numéros de dossards était écrit à l’envers… Je m’explique : plutôt que de trouver votre nom ce qui donne votre dossard c’était le contraire. Heureusement nous n’étions guère que deux cents et avec un peu de chance on se retrouve dans la liste, mais pas Angela… Son inscription envoyée une semaine avant n’avait pas été reçue ! Heureusement la mienne l’avait été et nous avons pu plaider notre bonne foi en binôme : Angela a reçu un dossard, l’inscription était à huit euros, c’était cool diraient certains. Autre particularité le départ avait été repoussé de six cents mètres, pas grave, mais le départ avancé de quinze minutes…plus fâcheux. Alors c’est la première course dans laquelle je suis classé sans avoir pris le départ… Comment se fait-il ? Trottinant légèrement près de l’église je me suis rendu vingt minutes avant vers le nouveau lieu du départ, au château d’eau, placé en haut de la colline et mon effroi a été de rencontrer le peloton coloré des athlètes qui allait en sens contraire ! Je n’avais plus le temps de passer la ligne de départ (à deux cents mètres) revenir et gagner… Aussi ai-je attendu ma camarade et ai pris ce prétexte pour l’accompagner une heure durant sachant que mon chrono ne comptait pas mais que nous ferions course commune. Dammartin est difficile lorsqu’il fait chaud et il faisait chaud, est difficile avec la pente des quatre côtes prévues (deux pour Pierre Koch qui était au 5 kilomètres et a fini premier de sa catégorie) et en plus nous savions que la consigne n’était pas gardée ce qui ajoute au petit sentiment d’incertitude sur votre possibilité de revenir, la voiture étant garée dans les champs à douze kilomètres de la gare…. Miracle, à l’arrivée et un moment du sympathique déroulement de la cérémonie protocolaire nous avons eu les résultats, inattendus en ce qui me concerne puisque j’étais classé, à une seconde derrière Angela mais bien considéré (si l’on peut dire).

Après avoir applaudi les vainqueurs de la marche nordique du cinq kilomètres, les enfants et leur course nous avons attendu un moment dans ce lieu si agréable, cette école à la Jules Ferry si Angela était sur le podium ou non. Finalement c’était négatif mais pas bien grave car nous avons été gavés de fleurs des champs, de coquelicots, de fermes briardes et d’air frais. Nous étions libres puisque les tracteurs avaient disparu vers midi et que nous avions promis de revenir. Ce que nous ferons.

 

Oyez les anciens, ressassons

En compulsant mes archives du siècle dernier, je note que déjà en 1999, plus précisément, je participais à l’époque aux foulées de Dammartin sur Tigeaux.

Le classement révèle quelques noms encore en activité…

Franck Welfringer, Jean-Paul Nortain, Serge Cornon, Jean-Claude Fournery, Daniel Corbillon, Papy Koch

Le circuit est rude, pentu, disons pas facile.

Dimanche 14 Juillet, seul devant une Kro, je ressasse un passé où lors de l’après course à l’invitation de Franck, la convivialité, n’était pas un vain mot.

Cette année, bizarrement, la cote se cabre, les kilomètres deviennent extensibles ?!

La présentation sur le podium n’exige pas le port de la cravate, mais le maillot du club conseillé. Mission accomplie.

Pierre Koch

 

Sur 10Km : 1er en 33’19’’, 208 coureurs classés

Angela Rasinariu

169ème, 8ème MF2

En 59’29’’

Christian Pallandre

170ème, 11ème MH3

En 59’30’’

Sur 5Km : 1er en 16’46’’, 4(8 coureurs classés

Pierre Koch

45ème, 1er MH5

En 37’32’’

 

 

 

 

Partager cet article

Commenter cet article