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Asphalte 94

Marathon de Sénart: le CR de François Ovalde

Marathon de Sénart: le CR de François Ovalde

Il est 7h19 et je prends la route pour le marathon de Sénart. J’arrive à Combs la ville à 8h mais je suis surpris par les embouteillages pour accéder au parking. Je me gare à 8h25, juste le temps de changer de chaussures et de préparer mon sac de course. Je croise Daniel, et je vois que la queue d’attente pour les bus pour se rendre à Tigery est importante. Daniel me dit double la file, les marathoniens sont prioritaires. Et hop je monte dans le premier bus qui arrive, je m’assois à coté d’un coureur dossard 1246. Je profite d’être assis pour mettre mon dossard et mettre celui de mon accompagnateur dans mon short. On arrive sur le site de Départ à 8h45, ouf le timing est bon. Gilles inscrit sur le 10kms me rejoins, je pose mon sac à la consigne. Gilles me dit que Philippe est en marsupilami avec Alain dans le sas des 4 heures. Vu le nombre de coureurs, je ne peux pas les rejoindre le départ est dans 5 minutes.

Mon dernier marathon en 2016 à La Rochelle, j’étais parti sur les bases de 4 heures et j’ai ralenti au semi marathon et commencé à marcher au 30ème kilomètre pour terminer en 4h27. Pour pas que cela ne se reproduise, j’ai décidé de ne pas me donner d’objectif et de partir dans un rythme dans lequel mon souffle est tranquille soit entre 6’00 et 6’15 au kilomètre. Je rencontre un groupe sympa de coureurs qui ont le rythme choisi. Au premier épongeage, je mets mon éponge dans mon dos au niveau de ma nuque et là c’est parti dans la plaisanterie un des coureurs trouve l’endroit amusant et pense que je l’ai mis là pour que ça coule le long de mon dos jusqu’aux fesses et là il part sur un délire que si j’ai des flatulences ça va mousser. A chaque épongeage ils me disent François change ton éponge. Je reste avec eux jusqu’au 25ème kilomètre où ma femme, mon fils ainé et ma dernière fille m’attendent. Je change de maillot pour mettre le débardeur et les embrasse.

Mon rythme reste le même mais je commence à dépasser beaucoup de coureurs qui baissent de régime.

Au 33ème kilomètre, j’ai donné rendez-vous à mon accompagnateur André, un collègue de travail qui court avec moi depuis plusieurs années. Je croise à nouveau ma petite famille qui m’encourage mais je ne vois pas André. Après le pont du RER D, je vois André sur le rond-point, je lui donne son dossard accompagnateur et c’est parti pour les 9 derniers kilomètres.

Je réussis à garder ma cadence bien que je sens les kilomètres parcourus dans mes jambes, André me dit de bien monter les genoux, cela me rappelle les consignes de l’entraineur Frédéric.

Au passage du dernier pont RER à Combs-la-Ville, je double le coureur qui était avec moi dans le bus, c’est bizarre les coïncidences. Je rattrape le marsupilami alias Philippe dans le 41ème kilomètre, je lui dis de me suivre mais il me dit non. Je me sens bien à l’approche de l’arrivée, de plus j’aime les descentes et profite de la dernière descente pour aller au Stade pour tout lâcher, André s’est mis en retrait et mon fils qui nous a rejoint, cela me donne encore plus de motivation pour le finish. Je passe la ligne en 4h21, je suis content c’est mieux que mon dernier marathon et en plus j’ai bien terminé, un grand merci aux asphaltiens pour ma préparation.

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